jeudi

يا تونسي ايجا للقصبة







في قلبي حرقة ..
 شادتني الغصة..

بعد ما صبرت و صدقت 
تغدرت ...

النهار الاول صدقت 
قلت أعطي فرصة ، تعقلت..

و شفت في نهار واحد شفت...

شفت السبعة تنحات تبدلت بالوطنية 
أما مازلت واطية النية 
إلي كانوا إثمنو في التحديات
ولاو إثمنو في حكومة وقتية ...
شفت البوليس تظاهر قلت يا عيني على الحرية ...
أما بعيني شفت مازال الدكتاتورية 
ثورة 14 شعلوها البوزيدية 
أولاد الجنوب و المناطق الداخلية 
رجال تحريرها قبل ما تتشنق  في الحلق الكلمة 

ماتوا خواتهم ، اولادهم .. أما موش اصواتهم مازل ما تفاطش نارهم 


يا تونسي ايجا للقصبة 
و يزي من '' إقتصاد البلاد و قراية الولاد ''  و اللوغة المخشبة 
تسامح ؟ تسامح إلي كلالك الكبيدة ؟
تسامح إلي قتلك الوليدة 
و مسكر عليك بالمعلومة المعتمة 
و إلا خايف ؟ خايف على بريم لا إقصوهولك و إلا على دوسي لا يفضحوهولك ،
حتى انتي تسرق بالدرقة ؟


في قلبي حرقة 
شادتني الغصة
نعرف غدوة تتنحى
كي النهابة اطيرو على برى

غدوة ..
غدوة ... نلقى روحي حرة

vendredi

Hors sujet

                                                ‘’ A wit man makes a woman wet. ’’     Salsa




      La lumière était terne, la musique était d’infect goût, la baklawa était trop sucré.
Le noir m’empêchait de te discerner, je distinguais à peine ta voix du bruit du chanteur, je remplaçais la saveur sucrée par l’amertume de ton inaccessibilité.
Tu parlais, tu me parlais, et je ne pouvais admettre que je t’écoutais, de tes lèvres les lettres ruisselaient, les mots dans tes cordes vocales s’accouplaient, donnaient naissance à des phrases, je ne sais plus si elles étaient rimés ou seulement dans mes oreilles elles s’inclinaient au rythme de ton timbre de voix.
J’évitais ton regard, l’analyse de tes mots, l’impact de tes flèches de lettres…
J’étais craintive, inexperte, fallait me cacher après que ton coup me fut fatale.
Je pris mes restes de femme et j’allais danser pour guérir.


     Tu dansais, tu trémoussais, tu étais la seule sur la piste…
Les regards suivaient tes pieds et les hochements de tes seins…
Les applaudissements t’affolaient, pressaient le balancement de ton bassin…
Tu jubilais seule sur la piste, tu jouissais dans le noir, comme si tout t’excitait…
Tu étais seule, mais tu cherchais la compagnie des regards, du désir, de la rage de chiens affamés qui avaient envie de te croquer…


       Promets moi de te recouvrir de ma chair ce soir
Promets moi d’être ton drap pas très loin de tes bras
J’ai envie…
J’ai envie de t’étouffer en une inhalation de parfum, t’asphyxier, t’aspirer, t’avaler,
Dans mon corps te loger, la veuve noire je serais, pour t’accoucher une nouvelle fois
Promets moi de t’approcher, de t’accrocher, de t’arracher…
Promets moi…

« Heureuse de t’avoir connus, bonne nuit. » 
 
« Bonne nuit »

lundi

Portrait d’un photographe -2-

        
        Quoi de mieux pour marquer le retour à la vie ‘normale’ qu’un post dans une rubrique habituelle du blog  (...J’avoues je suis nulle avec les intro’)
 
'Normale' est bel et bien entre guillemets, car même si on retrouve nos boulots demain, les soldats seront la, les miliciens aussi, alors je vous ai choisi des clichées qui épousent l’actualité…



   Assez parler, place à l’art:






   Celui qui dévore son appareil , c’est Emir Ben Ayed, photographe Tunisien, de 24 ans, son premier album remonte seulement à dix-huit mois, mais son portfolio m’a personnellement  impressionné (je ne publie ici que les clichés  publiés après le début des mouvements …)

   ‘J’accuse !’ est l’album d’Emir apparus avec le début des manifestations, ''cinq photos à portée métaphorique qui illustrent - Selon mon humble conception et sans avoir recours à des allusions "trash" - ce que reproche chacun de nous à ce pays !'' je cite l'artiste là :)  



J'accuse ceux à qui toute ruse est permise !




J'accuse ceux qui essayent en vain d'avoir sur notre lumière une totale maîtrise !




J'accuse ceux qui prennent les terrains et se croient dans leur terre promise !






J'accuse ceux qui ont mis aux portes du travail des blocus !





J'accuse ceux qui, du pouvoir de la Rose, abusent !


    J’insiste sur le fait que les vers sont écris par notre photographe.


   Le deuxième épisode, réservé aux événements, s’est crée le jour J (Le 14-01-11)  à La Goulette



Soldat je t'aime .. :*




La liberté te vas très bien ma chère.










Non je ne fais pas de commentaire là, zayéd :)




...Il s'est enfuis , mais il sera jugé.




    Et aprés la révolte , la vie reprenne..
ouléd el7ouma la yanamouna, we fi elnaharri el7ouma younadhifouna :) 
















we 3ada fari7an massrouran :)

  
      Vous êtes déjà sous le charme, Vous trouverez toutes les prises de Mirou (je me le permets :P ) sur le groupe FB. ( Que ca reste entre nous ;) )



Dans la même rubrique:  Portrait d’un photographe -1-.

samedi

Amoureuse




   Amoureuse,
je sens l’amour jusqu’aux os ,
je me sens emportée , troublée, percée,émerveillée , basculée , en folie,en euphorie ,


amoureuse , oui a 20 je goûte à la beauté de l’amour pour la première fois , o77ibouka ya cha3b, o77ébok , ou7ébbokk !

Des cris des manifestations, des slogans je suis amoureuse, de la force, des martyrs, je suis amoureuse…






Je jouissais de la matraque, du ravissement en écoutant les cris, j’étais euphorique dans l’air  de la  liberté,

Amoureuse jusqu'à l’insomnie, je ne sais combien d’heures de sommeils me manquent, à raison d’une heure de sommeil par jour...

Le roi est déchu !! Oh peuple mon héro, tu l’as exclue pour mériter ma main.





Amoureuse, de tous ceux armées, après les pancartes de slogans, par  des battons dans mes ruelles pour me protéger,

Amoureuse de ces braves je suis,




Amoureuse de toi qui le matin essuie mes larmes tendrement par ton ballet, et me rend  le sourire,



Et mourir d’amour ne me dérange plus !

vendredi



Il est rare que les mots me manquent , moi réputée d'être une ' chouha' , mais j'ai vue ma ville bruler aujourd'hui ...
y' avait l'armée mchit s2éltou 3léh 5alithom ya7r9ou? 9alli mahéch minta9ti ki el7arass hrab we sayabha, mahéch 5édmti! 

Ben 3li sayyabna 3ada sayabna , i7ébouk temchi , mili yénhéb , lil mittha99ef , 9aloulek imchi imchii imchi , ki 9bal ghaltouk haw tawwa 3la 3inik 9aloulek imchii!!! fokk 3ad!

mardi

L’empereur Z*A*B*A vous parle ..

Caricature de -Z-

Zabien, Zabienne,
Je m’adresse à vous...

 Des hommes masqués  parcourent nos villes, des ninjas s' emparent de nos ruelles.
On brûle, on jette des projectiles...
Ne vous inquiétez pas je les ai  tous ‘zabbatié’...

Oh, méchants terroristes vous serez jugé.
Oh,méchants non ‘patriotistes’ , anti sécurité,  vous ne voulez que du mal au pays, votre mère seras niqué (ça vous choque dans mon blog ? mais c’est ce que m’a promis le gentil policier un certain 10 janvier..)

Enfants, n’allez plus aux écoles,  vous n’aurez plus à pleurer le chômage,
Votre problème est l’emploi ? Demain vous aurez un bon siége en liége.

Parents, enfermez vos enfants dans vos maisons, le danger les guette,
Enfermez les un peu encore, qu’on puisse voler le peu qui reste encore,
 Vous vous êtes habitué à la violence, à la torture, apprenez leurs vos habitudes ou devant vos yeux ils seront tués, jusqu’au cimetières ils seront guetté, par les armes de leurs protecteurs ils seront assassiné, ou pire en Libye ils seront envoyé.

Que la paix soit avec vous.  

dimanche

Amertume.

Gassrine,Le 08-01-11


Je ne suis pas d’humeur à écrire
Mais je n’arrive pas à dormir
L’effet de la caféine ? Pire…

Je ne suis pas d’humeur à faire la rime
Mais c’est mieux que de faire le mime
Dénoncer un crime
Un parmi d’autre dans cet abîme..

Je ne suis pas d’humeur à pleurer
Mais je ne peu m’en empêcher,
On se fait encore tué..

Je ne connais pas le temps ou les Lilas s’accrochaient sous les fenêtre,
Mais j’ai connus le temps ou la liberté se réclame même aux fenêtres



Tunis,Le 08-01-11



J’ai fumé l’amertume ce soir
J’ai fumé un gaz toxique celui de voir

Je ne suis pas d’humeur à continuer
L’innocence s’est mieux que moi prononcée.

Enfant à gaz , Gassrine,Le 0x- 01-11


هي

Salvador Dali - Jeune fille à la fenêtre.

هي ، إمرأة من ورق .. تركت دفاتري ، ثارت على قوانين الأحرف.

هي .. اختزلت لها إسماً من إسمي أو اختزلت حياتي في تقلبات مزاجها النحوي ..

أخفيتها في سجلاتٍ أتناسى مكانها ، يتصاعد عبيرها الحبري يذكرني تأوهات نحوها و صرفها ...

هي رذاذ إمرأة بين سكون الطفولة و ضم الأنوثة ، ما ابقته الممحاة من نسخ الرصاص .

.. مسكني الحبري الذي أعلن خطيئتي بأثار البقع السوداء..

هي ... ما انعقد لساني عليه كتبته بجسدها ،

هي ليست وطنا ، هي أحن منه قليلا ، أجفى منه كثيراً..

هي .. ليتني أعرف من هي  

تلك التي أثلجتني و أشعلتني ،

تلك التي بعثرتني و تركتني أجمع أشلائي كي تعيد بعثرتي ..

هي طفلة العشرين .

عيد ميلاد سعيد صغيرتي .

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