mercredi

impasse








Un jour un maître disait à son élève : « vis » 


L’élève lui coupa la parole : «  Vis dans ce vide pour vider un vers qu’on t’a un beau jour bourrés, sans qu’on ait demandé ton avis avant le mizuage*. 


Dans ce train a mille wagons, ton wagon il est fermé maussade, le train roule a grande vitesse dans un infini tunnel de passage.


Défaitiste comme passage diront les plus ‘réalistes’, optimistes, idéalistes en marquant le dégoût sur leurs visages.


On doit aimer la vie, on m’a un jour dit, vis ! 
Ou trouves toi comment être la roue dentée d’échange sans trop t’enlacer, faut vénérer « le saint ennuis », et ne pas se déranger de « l’amour des lundi »**,  le dimanche il faut sentir le manque et retrouver les plaisirs dans son esclavage … 


C’est comme ça qu’on ‘vis’ maître » 


« Non vis ! 


Même si le printemps pleur ou que l’eau de la lune se verse dans tes yeux ou lorsqu’on  ne jure que par un seul Dieu ou sept cieux… Prend le temps d’admirer la beauté dans les plus chaotique des lieux, même dans un cœur que t’a crus trop sec pour être amoureux, sers toi de l’œil du poète, et laisses libre cour a la vie, aie confiance dans les beau présages. 




Tourne comme un derviche du bout de la terre libérant son âme ramassant la miséricorde de Dieu, tourne comme les saisons, comme l’univers, tends tes mains vers l’horizon, le nirvana est proche  prends ton envol pour un nouveau voyage… »


« Vous mentez, il est trop tard, les dès sont jetés, je vis a l’encontre de ce que je veux, Maître
J’ai  ratée même toutes les séances de rattrapage…. »




  *mizuage = étape fondamentale de la formation des geisha japonaises : elle marque leur passage à l'âge adulte.
  ** On a inventé le saint ennui et l'amour des lundi   Niezsche.







A comme ..





Aimer sans assumer
Semer puis somnoler
Goûter à des semi plaisirs, n’en garder qu’une amertume.


Mes mains ont du mal a quitter ta chair mon cher 


Mais tu n’es qu’un rêve, soudain, passant, nuisant.


Tu n’es qu’un moment :
Tu sais, ces moments entre une seconde et son dixième qui te changent tes prochaines heures


Tu n’es qu’un jour :
Un de ces jours dont la terminaison n’est pas forcément en ‘di’ cela dit ils changent tous le reste de tes matins maudits.


Tu n’es qu’une passion :
Entre été et automne, qui te font la guerre a ton était.


Aimer sans assumer… 


Je m’en fous de ce que tu es, je ne sais même plus ou je devrais te classer, dans le tiroir des non-amours, amours- mal fait  ou amours inachevés… 


Arme de mon âme 
Silence de mon vacarme 
Ma défense dés que la nuit me désarme. 


 n'assumes pas ! 

lundi

Et un an un an de plus!

 



    Pour ceux qui connaissent le blog , je vous assure vous vous n’etes pas trompé d’adresse , j’ai juste un peu changé le décors (mél glag)  , petit papillon se transforme en petite girafe !








  Un an de blogging déjà, (superstitieuse que je suis-je me rappelle bien du 08 / 08 ) , et ça tombe a pic : première note après le cent . 








   Mais ouf ! quelle année , rien qu’en fouillant un peu l’archive ce petit archive de ce tout petit blog je me dit que c’est une éternité : 
a l’échelle personnelle , c’était une année un peu trop mouvementé pour moi , j’en ai vue de toutes les couleurs , j’en ai ressentis de toutes les senteurs , j’ai beau regretter quelques faits , j’en ai gagné largement en expériences… mais bref pourquoi je vous raconte ça! …


 a grande échelle vous savez tous..  de révolutions en révolutions et ça n’en finit pas ! 


Des poèmes, des folies, des coups de coeur, des coups de gueule, des coups de point … Mes hauts, mes bas (d’humeur cherchez pas trop) 


Et surtout un virtuel devenue réel, des amis trop chers !




En fin , je souhaite aujourd’hui a cet espace virtuel que google (machkour ba3eth el9anet) m’a fournit  … huuumm , elli i7éb ! 


   P.S : Romdhankom mass3oud avec retard :D  

mercredi

غريبة




ذات نسمة صيفية اعاقات صفو الحرارة .
ليلة تزينت فيها السماء بقمر إكتمل و زاد عن حده فانسكب رذاذ نجوم ...

كل العوامل كانت مثيرة للتعب أو العتب ...

تعاتبني شفتاي في رغبة لتذوق قبلةٍ ، أو سيجارةٍ أو أي ما تمتعت العادة بمنعه ...

تضج في الأرجاء موسيقى صاخبة ، تهتز خلائل الذهب ، الايدي و النهود في رقصةٍ ساخنة .


يعاتبني جسدي المشتعل ، أنهض راجفةً ، تغمرني نشوة الحزن في أسوأ ما أمكن في الرقص ...

تعاتبني الذكريات : " دعينا نكن أصدقاء ، عل ذلك أفضل  " .

تردد الاغنية :" غريبة كيف نساني  "

الغريب كيف ينتفض الكل من حولي ...

الغريب أن يكون صديقاً أفضل ذلك الذي طالما أراد التربع على العرش وحده ..
الغريب أن يرضى الرأس مالي في الحب بالإشتراكية في الصداقة 
الغريب أن يخر الدكتاتوري في العشق لعبودية تكاثر علاقتي ...

من العادي بل من البديهي أن ... أهمس :" أخاف الوحدة ! أنا لا أطيق الفراق " ... 

يصرخ الصوت طرباً  :" قولولو   عن حالة قلبي و أحكولو ..

قولوا له قبل ذلك :" هل حقاً أحبني ؟ ، ا قال يوماً أنه لا يرضى نظرة غيره لي ، ليتركني لغيره يملكني ؟ ا يهمل من يحب ؟ ا يهجر ؟ 
هل يترك الوطن لغير بني الوطن يسكنه ؟ " .. 

غني غني ، علني أسكر برقصي ، فقد منع الخمر و العشق ، غني قبل أن يمنع الزهو و الطرب : " غريبة غريبة و انا في قلبوا حبيبة ... غريبة

... 





"من الأسهل علينا تقبل موت من نحب على تقبل فكرة فقدانه واكتشاف أن بإمكانه مواصلة الحياة بكل تفاصيلها دوننا."   أحلام مستغانمي


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