‘ moi je suis médecin’

C’était une très belle semaine, en séchant les cours pour parcourir les salles de cinéma (ne reprenez pas ça chez vous ça pourrait être dangereux )
Entre long et court métrages, des documentaires ,de bonnes et de moins bonnes projections, des coups de cœur et des coups de gueules et surtout de superbes rencontres …

Vous vous demandez peut être quel est le rapport entre le titre et le JCC (ça me rappelle le jeu de SpaceToon ‘el rabet el 3ajib ‘ :P )…

Voila l’histoire :
Aujourd’hui j’étais accompagné de deux amis on s’est installé dans la salle de l’ABC ... Le film commençait les grignotements de chips et kaki aussi. (Je dois souligner que tout au long de cette semaine je n’avais pas assisté à de telles ‘scènes’)
Quelques minutes après place au commentaires a haute voix, les ‘shuut’ et ‘ossket 3ad ‘ n’avaient servi à rien, et comme la source était juste derrière moi j’avais une colère qui m’empêchait de voire le film et surtout que mon ami m’avait privé d’un crêpage de chignon dans le noir…

Quelques scènes de ‘dénudés’ avaient rajouté son agitation des fous rires des gros mots …et enfin je l’entend menacer ses amis de quitter la salle ma joie était grande mais éphémère, une demi heure après, toujours accolée a mon dos, elle cri en me perçant le dos avec son doigt ‘hahaha regarde la femme a coté de toi, elle a bien raison de dormir ‘ je lui répond ‘et tu ferais mieux de te taire pour qu’elle dors bien. ‘ D’un ton de celui qui sort un couteau de sa poche ‘répètes ça!! ‘
Je lui dis ‘pourquoi tu contes me faire une correction ? ‘
Je l’entends murmurer et je fais la sourde , je n’aime pas parler aux gens qui fond usage de mots vulgaires… jusqu’au moment ou je l’entend me crier ‘tu n’es qu’une mal éduquée qui s’assoit au ciné avec un garçon’
J’avoue que j’ai la mauvaise habitude de ne pas retenir ma langue je suis incapable de me taire…je me retourne pour la regarder droit dans les yeux et à ma surprise elle était voilée… je ne trouvait mieux a dire que ‘ je ne peux pas répondre une obsédée en manque …’
et comment on me répond : ‘ moi je suis médecin’ Oo.. j’avoue qu’elle m’a eu sur ce coup parce que je n’arrive toujours pas a retrouver le rapport et il est 01h.55 je n’arrive toujours pas a dormir en essayant de résoudre cette énigme si vous avez des pistes appelez le numéro vert ;)

'Fin décembre'..en mi septembre.

J’en ai entendu parlé sur RTCI, je me suis dis ça devrai être un bon plan pour un samedi après midi …

Avant d’y aller j’ai découvert que le cinéma n’est pas vraiment la ou on veux être… La preuve j’ai lancé une invitation sur FB sur mes 190 amis il n’y avait pas de réponse (sauf si c’est moi la cause et non pas le cinéma :p)



Bref j’ai réussi à convaincre quelques copines pour m’accompagner (après insistance et une promesse de payer les sandwiches que je n’ai pas tenue).

Au guichet pas de tarif étudiant, à 4 dinars le ticket encourageons la production tunisienne…
La salle était presque pleine, il faut mentionner que les medias ont bien servie Moez kammoun (réalisateur du film)… La sortie d’un film tunisien, puisque rare, est devenue un vrai événement médiatique.

Début de la projection, chuchotements, chips, pop corn,…vous connaissez la scène qui se répète dans toutes les salles ou presque, suivis des ‘chut chuuuut..’ j’avoue que j’aime cette ambiance et ‘allah la ta9t3elna 3ada’.

104 mn ‘de forja’

Et à la sortie du film, j’avais un sentiment de confusion, face a l’incontournable ‘ça t’as plus ?’ (Le film pas Dhafer El Abidine) Je ne savais pas comment répondre…

Le film était agréable à voir, un beau casting avec Hend Fahem Dhafer El Abidine et Lotfi Abdelli en tête d’affiche, et Jamal Madani, Dalila Meftahi, Lotfi Bondka et mon coup de cœur la plus jeune Donia Saadi.

Des vies basculées, des destins croisées, presque sans les habituelles scènes de cries et de long silences inutiles (qu’on s’est habitué de voir dans les films tunisien), un zeste d’humour, de magnifiques scènes d’amour entre la caméra, Takrouna et les notes de Riadh Fehri (La musique que vous êtes entrain d’écouter ;)) et aicha qui nous donne terriblement envie de fumer une cigarette dans la salle de l’Africa non fumeur , c’est peut être un détail mais ça a causé un crêpage de chignon : 5 minutes de ‘fumez dehors !... mêles toi de tes affaires .. Elle, elle fume et moi non !? oO…’

Mais malheureusement’ la fin de décembre’ est passée sans histoire a raconter…
Le sujet de la femme rebelle, la virginité, le ‘rif’ réchauffé et resservie.
J’avais l’impression de manger du ‘lablebi’ cuit dans une cocotte avec kammoun mais sans hrissa (c’est vraiment la sensation que j’avais même si la comparaison n’est pas très explicative).

Vous pourrez voir le film à Alhambra,L'Africart et Amilcar en attendant le piratage :p.

Un avant gout du film :)