dimanche

Femme seule.




L’heure était été
Le lieu était un lit
Elle invitait les diables

Se parfumait de sueur

Son corps est l’unique seigneur


Un Sahara aride sans visiteurs

Un désert inexploré jusqu'à l’heure
Qu’une goutte de pluie suffit pour le transformer


Un pays que les trésors appauvrissent

Que les guerres civiles détruisent
Que les colonisateurs assouvissent

Qu’elle invite puis combat


Une armée qui se bat
Ignorant pour qui pour quoi

Sans se soucier de l’enjeux
Des quelques victimes mises en jeux


Une femme seule qui a perdu tous ses noms

Qui a perdu sa matricule son numéro de série

Qu’on lui a donnée pour identifiant un gaspillage de prénoms


Elle n’est que féminité gâchée.

6 commentaires:

  1. Emouvent et révoltant

    J'ai adoré la subtilité des mots, la grâce des expressions, quel domage qu'elle soit une féminité gâchée, pourtant, tout indique qu'elle l'est encore au fond d'elle même

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  2. Merci venus :)
    C'est un reste de féminité..la cendre après l'incendie.

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