Le ciel m'appelle je répond a son exhortation, il est encore ténébreux.
J'attendrai a ma fenêtre un soleil timide et paresseux, a son levée je m'excuserai pour mon absence a son couché, je lui demanderai ou as tu passé ta nuit?
J'aurais voulu te la poser, un autre jour peut être.
J'aurais voulu lui donner rendez vous, sur une plage dorée, un autre jour sûrement.
Il se lèvera chaque jour pour éclaircir le noir de mes yeux, il me restera fidèle.
A ma fenêtre j'assiste a l'accouchement du ciel, seule pour m'exalter du spectacle que m'offre mon soleil, ou presque, un petit chat noir, curieux attiré par la lumière de ma chambre, il s'est levée tôt.
Il déchiffre mon regard mieux que toi, il est venu me tenir compagnie.
Je portais mon pyjama raillé, excuses moi ciel, je n'avais pas le temps pour me préparer a sa rencontre, j'étais pressée, pour ta bénédiction matinale, pour rencontrer zéphyr, désireuse d'une première brise fraîche encore vierge, passionnée de tes premiers délires, impatiente de ta rencontre, du réveil de cette ville, de la montagne, d'une dizaine de oiseaux heureux au réveil.
Mais ça n'était pas l'aube qui m'a bercée toutes mes nuits d'insomnie, ça n'était pas ma montagne sacré, ça n'était pas ma ville, je n'avais que mon soleil pour me rassurer.
J'avais quelques frissons et quelques frayeurs… Peur? Mais pourquoi avais-je peur?
De ton absence, de ta perte ou d'un éventuel passant qui me gâcherai le spectacle.
Étais-je coupable de vol d'une nouvelle journée, d’une belle matinée ou de t'avoir trompé sous l'emprise du ravissement du soleil, du changement des couleurs, moi qui n'a pas changée ses couleurs depuis quelques années, je suis de cette patrie qui aime voire le changement sans le subir, comme elle j'ai peur du changement.
J'ai peur de ce bouquet qui me laisse éveillée.
C'était la première fois que tu m'offres des fleurs serait elle la dernière, tu les as laissé sans rien dire, sans adieu, sans promesse de revenir, contes tu réapparaître?
Tu m'avais toujours laissé noyée dans tes ambiguïtés. Tu étais un homme d'incertitudes, j'adorais l'abandon dans tes yeux, la recherche entre tes phrases, j'attendais l'assurance la délivrance dans un mot laissé pour la fin, je trahissais mon amour de la pertinence.
Je n'aime pas cette ville, pale au réveil, orgueilleuse et silencieuse.
Sadique elle s'amuse à jouer sur les cordes de mon chagrin, me laisse entendre les battements de mon cœur pour me rappeler qu'il bat plus fort sans toi. Obscène et cruelle se réjoui en torturant ma mémoire.
Mais le soleil ne tarde pas pour venir m'embrasser par un premier rayon qui réchauffe mon corps gelé et mon cœur engourdi.
Serais-tu jaloux du soleil?
Je me souviens d'un jour ou je t'ai laissé pour lui raconter mes soucis, il me réconfortait, je souriais en disant «il n'est qu'un simple ami».
Stupide que j'étais!
‘‘Qu’un simple ami''; aujourd'hui je ne comprend plus le sens de cette restriction ni de l'adjectif associé…
Comment ai je pu le laisser au second rôle? Pourquoi je l'ai laissé a coté, sans le jeter, mais mis sur un placard au cas de besoin.
Égoïste que j'étais, j'aurais du dire ce soir «c'est mon réconfort, ma vie après ton départ»...
(à suivre..)
J'attendrai a ma fenêtre un soleil timide et paresseux, a son levée je m'excuserai pour mon absence a son couché, je lui demanderai ou as tu passé ta nuit?
J'aurais voulu te la poser, un autre jour peut être.
J'aurais voulu lui donner rendez vous, sur une plage dorée, un autre jour sûrement.
Il se lèvera chaque jour pour éclaircir le noir de mes yeux, il me restera fidèle.
A ma fenêtre j'assiste a l'accouchement du ciel, seule pour m'exalter du spectacle que m'offre mon soleil, ou presque, un petit chat noir, curieux attiré par la lumière de ma chambre, il s'est levée tôt.
Il déchiffre mon regard mieux que toi, il est venu me tenir compagnie.
Je portais mon pyjama raillé, excuses moi ciel, je n'avais pas le temps pour me préparer a sa rencontre, j'étais pressée, pour ta bénédiction matinale, pour rencontrer zéphyr, désireuse d'une première brise fraîche encore vierge, passionnée de tes premiers délires, impatiente de ta rencontre, du réveil de cette ville, de la montagne, d'une dizaine de oiseaux heureux au réveil.
Mais ça n'était pas l'aube qui m'a bercée toutes mes nuits d'insomnie, ça n'était pas ma montagne sacré, ça n'était pas ma ville, je n'avais que mon soleil pour me rassurer.
J'avais quelques frissons et quelques frayeurs… Peur? Mais pourquoi avais-je peur?
De ton absence, de ta perte ou d'un éventuel passant qui me gâcherai le spectacle.
Étais-je coupable de vol d'une nouvelle journée, d’une belle matinée ou de t'avoir trompé sous l'emprise du ravissement du soleil, du changement des couleurs, moi qui n'a pas changée ses couleurs depuis quelques années, je suis de cette patrie qui aime voire le changement sans le subir, comme elle j'ai peur du changement.
J'ai peur de ce bouquet qui me laisse éveillée.
C'était la première fois que tu m'offres des fleurs serait elle la dernière, tu les as laissé sans rien dire, sans adieu, sans promesse de revenir, contes tu réapparaître?
Tu m'avais toujours laissé noyée dans tes ambiguïtés. Tu étais un homme d'incertitudes, j'adorais l'abandon dans tes yeux, la recherche entre tes phrases, j'attendais l'assurance la délivrance dans un mot laissé pour la fin, je trahissais mon amour de la pertinence.
Je n'aime pas cette ville, pale au réveil, orgueilleuse et silencieuse.
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