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mardi

رائحة ذكرى






ذات صدفة، دون قداسة القدر و دون تعويذة أللامسميات...
لاقت شجرة هرمة طفلة.

دون اتاحة إمكانيات كنت.
دون قرار أو مشيئة القدر رحلت.


عبثا اشتقتك.
فتشت عنك دون نيةٍ أو سابق إصرار، تخيلتك. 

سكوتك في الحب, 
جفاك في زياراتي,
تجاهلك لومي...

ذات إمكانٍ علمت أنك غادرت البلاد
و متى كنت بهذا البلد؟
خارج عن الحدود وجدت.

فجأة فقدت سريري المريح .
تهجر عشقا و تخون إخلاصا أنت.

 لم أشأ و لا حتى الإله شاء أن أتذكر زجاجة النبيذ و الدفتر.
قيلولة سبتمبر.
نهاية بداية عشق لم يكن.
بضع إمرأة و رجلٍ إختار التزهد.


بحب القدر* سافر و عاشر و عاش ...

 إن اشتقت يوما رائحة عشق قديم أو وطن بخيل أو طفلٍ عنيد
فحب القدر تذكر ...
و سيتبع. 

لمسة عام جديد غموض هجرك
تاريخ شفة يرسم قصصاً
فعام سعيد صديقي .



« Ma formule pour ce qu'il y a de grand dans l'homme est amor fati* : ne rien vouloir d'autre que ce qui est, ni devant soi, ni derrière soi, ni dans les siècles des siècles. Ne pas se contenter de supporter l'inéluctable, et encore moins se le dissimuler - tout idéalisme est une manière de se mentir devant l'inéluctable -, mais l’aimer. »

Nietzsche, Ecce homo

حالة







لحظة خارجة عن تاريخي .
سمعت كلام الأموات.. همس النبات.
المكان ليس مكاني.
يعود الصوت صدى... يعج الصمت بالكلمات.

ساعة صباحية، الشمس تصرخ، تكاد ألسنتها تذهب سمعي.
رصيف ملوث موسيقيا.
أغير أذناي.
انزع عيناي لأبصر.
أصرخ و لا أرى صوتي.

ذكريات؟

لا، ليست ذكريات. 
فلم تعد لي ذاكرة ...
لا أتذكر لحظة إرتطم موج المحيط العالي ليعانق ساحل المغرب...
نسيت كيف عانق الماء الصخر.
أتناسى إنفعال السحاب عند ملامسته الأرض...
كيف ازرق، احمر و إشتعل كما عندما يعاتب الهواء النار.

لا حاجة لي و لا إرادة في الذكرى.
فلي ما يكفي من دفاتر و أقراص صلبة و بطاقات ذاكرة.
أضف أرشيف كتابات, أخر إفتراضي للصور, و أخير للأغنيات. 

ذات صدفة، دون قداسة القدر و دون تعويذة أللامسميات...
لاقت شجرة هرمة طفلة...

ثم نسيت... 

(يتبع إن شاءت الذاكرة ) 


vendredi

On passe..













Il était un souvenir, quelque part prés d'une rupture…

Bien avant que le réveil ne se réveille,
Après quelques mois de sommeil
Avant que le bruit des cartables à roulettes des petits écoliers,
Ne chatouille mes oreilles.

Il était une respiration.. un souffle.. et un chuchotement. Rafraîchissant était le touché
Mouillant tendrement une peau assoiffée.

Mais l’odeur du café me ramène comme toujours à la vie.
L’odeur des cahiers, le ciel gris et l’allergie de la craie pénètrent ma fenêtre pour me rappeler que ça, a été.

Curieuse était l'histoire future qui se conjugue déjà au passé ...
C’était au temps de l’automne, lorsque la pluie tapait sur nos fenêtres le tempo d’un chant joyeux, le temps des amours, des amitiés,
Le temps où je me moquais du présent qui faisait la cour au futur, ce dernier n’aimait que le passé…

Maintenant sur ma route je vois des visages que j’admets qu’ils me sont inconnues, des regards que leur indifférence me met a nue.
Maintenant l’hypocrisie me double sans mettre le clignotant.

Il était … il est .. ce n’est pas une question de temps

On dit ‘le temps change’ … on plaint ‘le tic tac de la montre’, le ‘ temps avec qui, va tous s’en va ‘

Innocent est le temps qu’on veut coupable …

Plaint on un soleil d’été
Pour des sentiments brûlés ?

Plaint on les intempéries de l’automne
Pour les tourmentes de son esprit ?

Plaint on un printemps joyeux
Pour un cœur malheureux ?

Plaint on le vent d’hiver
Pour des moments passagers?

Innocentes sont les aiguilles de la montre qu’on veut tranchantes.

On passe et puis c’est tout…

‘On passe du coté de sa bonne étoile, de sa petite maman, de son espoir et d’une compagne.’

Chantes Aznavour .. chantes... il fallait savoir passer.. chantes.. parce que moi j’ai sus.

jeudi

Ode à la mémoire (solo)


Le ciel m'appelle je répond a son exhortation, il est encore ténébreux.

J'attendrai a ma fenêtre un soleil timide et paresseux, a son levée je m'excuserai pour mon absence a son couché, je lui demanderai ou as tu passé ta nuit?

J'aurais voulu te la poser, un autre jour peut être.
J'aurais voulu lui donner rendez vous, sur une plage dorée, un autre jour sûrement.

Il se lèvera chaque jour pour éclaircir le noir de mes yeux, il me restera fidèle.

A ma fenêtre j'assiste a l'accouchement du ciel, seule pour m'exalter du spectacle que m'offre mon soleil, ou presque, un petit chat noir, curieux attiré par la lumière de ma chambre, il s'est levée tôt.
Il déchiffre mon regard mieux que toi, il est venu me tenir compagnie.

Je portais mon pyjama raillé, excuses moi ciel, je n'avais pas le temps pour me préparer a sa rencontre, j'étais pressée, pour ta bénédiction matinale, pour rencontrer zéphyr, désireuse d'une première brise fraîche encore vierge, passionnée de tes premiers délires, impatiente de ta rencontre, du réveil de cette ville, de la montagne, d'une dizaine de oiseaux heureux au réveil.
Mais ça n'était pas l'aube qui m'a bercée toutes mes nuits d'insomnie, ça n'était pas ma montagne sacré, ça n'était pas ma ville, je n'avais que mon soleil pour me rassurer.

J'avais quelques frissons et quelques frayeurs… Peur? Mais pourquoi avais-je peur?
De ton absence, de ta perte ou d'un éventuel passant qui me gâcherai le spectacle.
Étais-je coupable de vol d'une nouvelle journée, d’une belle matinée ou de t'avoir trompé sous l'emprise du ravissement du soleil, du changement des couleurs, moi qui n'a pas changée ses couleurs depuis quelques années, je suis de cette patrie qui aime voire le changement sans le subir, comme elle j'ai peur du changement.
J'ai peur de ce bouquet qui me laisse éveillée.

C'était la première fois que tu m'offres des fleurs serait elle la dernière, tu les as laissé sans rien dire, sans adieu, sans promesse de revenir, contes tu réapparaître?
Tu m'avais toujours laissé noyée dans tes ambiguïtés. Tu étais un homme d'incertitudes, j'adorais l'abandon dans tes yeux, la recherche entre tes phrases, j'attendais l'assurance la délivrance dans un mot laissé pour la fin, je trahissais mon amour de la pertinence.

Je n'aime pas cette ville, pale au réveil, orgueilleuse et silencieuse.
Sadique elle s'amuse à jouer sur les cordes de mon chagrin, me laisse entendre les battements de mon cœur pour me rappeler qu'il bat plus fort sans toi. Obscène et cruelle se réjoui en torturant ma mémoire.

Mais le soleil ne tarde pas pour venir m'embrasser par un premier rayon qui réchauffe mon corps gelé et mon cœur engourdi.

Serais-tu jaloux du soleil?

Je me souviens d'un jour ou je t'ai laissé pour lui raconter mes soucis, il me réconfortait, je souriais en disant «il n'est qu'un simple ami».

Stupide que j'étais!
‘‘Qu’un simple ami''; aujourd'hui je ne comprend plus le sens de cette restriction ni de l'adjectif associé…

Comment ai je pu le laisser au second rôle? Pourquoi je l'ai laissé a coté, sans le jeter, mais mis sur un placard au cas de besoin.
Égoïste que j'étais, j'aurais du dire ce soir «c'est mon réconfort, ma vie après ton départ»...
(à suivre..)

samedi

بعيدا ..هو ليس ببعيد




هي قصيدة لصديقة ، ألححت على نشرها، لفرط ما اعجبت بها.
لن أطيل الوصف و المقدمات، اتمنى فقط أن تشاركوني حلاوة هذه الكلمات.

بعيدا تغترب القلوب
بعيدا تصادر الكلمات
بعيدا ننتظر البدايات الضبابية
بعيدا يخترق الشك قناعاتنا
بعيدا تُهزم تقاليدنا العشقية
بعيدا يصفع المستحيل مخططاتنا
بعيدا تشرق آمالنا متى الغروب
بعيدا نصقل مواهب فن التجريح
بعيدا تخون الأسرار قواعد الصداقة
بعيدا يشوه الجبن تقاسيم الحب
بعيدا تمطر أنفسنا غدرا
بعيدا نتخاصم و يعمي الغضب قلوبنا
بعيدا نتخلى عن من نحب
بعيدا تتجمد الأحاسيس و تُبتر العاطفة
بعيدا نتسابق لنيل النهاية
بعيدا تشهق أبصارنا و نتناسى من هم في حاجتنا
بعيدا نلتحف التقوى و نعبد المادة
بعيدا ..هو ليس ببعيد
بعيدا هو احساسنا بالغربة
بعيدا هو ما نحاول اخفاءه
بعيدا هو ما ننكر تجذره فينا
بعيدا هو نحن.

سهى

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