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jeudi

Parfum au féminin

source




L’arome des maux
Maudit tes mots

Ce parfum
Que tu fuis parfois
N’a plus de fin

Maintenant
Me sens tu, et l’ode, tes mains tenons ?
Aimes tu non ?

Sinon

Prends une respiration

Meurs !
Meurs en une inhalation

Mords, enfonces tes dents
Dans l’air, la chair,

Croques mon cher
Jusqu'à l’étouffement

Étouffes entre les lignes
Vois tu le signe ?

L’odeur qui danse avec ferveur
Accordes lui une faveur
Laisses aller
Laisses aller le parfum jusqu'à l’intérieur
Puis …
Puis meurs …


message non envoyé.

dimanche

Hors sujet (3)

   

"Seule une présence absente ou une absence présente..." Hors sujet (2)




 " Plaindre la révolution pour cette désolation ?
L’euphorie des manifestations ne pousse t elle pas l’esprit a la prolifération ou peut être a la dévastation ?
 

Deux révolutions en une .. Une en deux..
 
Mettre à coté le règne de la conscience
Rompre avec l’ancienne constitution des sens,
élire un nouveau ministre pour chaque sentiment… 

Même si les organes font la grève , qu’ils réclament des augmentations , la révolution est ainsi faite , ça se soignera avec le temps , il y a toujours une résolution ..

Hors sujet est la situation ou hors situation est le sujet ?
C’est toujours moi ? , toi ? ... ceux d’avant, d’après … "

"Toi..
Tu portes toujours le jasmin pour parfum..
Tu t’étales toujours de la plage sur le visage pour maquillage..
Tu portes toujours la vie pour habit..

Et je veux.. 

Je veux t’écrire une autre fois..
Je veux suivre les lignes de ton corps.. 

Écrire un huit.. 
Retracer celui qu'a déjà dessiné ton corps..
Ce chiffre que tu aimes tant.. Je sais qu’a un quart de tour, l’infinie je trouverai 
Je veux..
Suivre le trait qui ne s’interrompe pas.. 

Effleurer les courbes et je ne m’arrêterai pas..  
Puis marquer une pause sur l’étouffement entre les deux sphères, des fois…"

"Je veux...

Je veux que tu déshabilles.. mes mots,
Que tu caresses doucement les lignes.. de mes textes,
Embrasses.. mes lettres en les prononçant,  
Sens le parfum que dégage.. mes pages..

Ou grattes.. mes sens en cordes de guitare.. 
Fais sortir de.. mon âme de belles notes et le chant d’après la révolte.. "

"Je veux..

Je veux te boire..
Boire ta rage noire.. 
Remplir mon verre de toi…
Je veux boire ton chagrin à l’honneur du mien..   
Je veux boire celle qui s’empêche, celle qui n’ose pas..
Je veux te vider de toi…
"

"Et si seulement ... "

"Si seulement ..."


               Fin de la discussion.

mercredi

Hors sujet (2)

                                 ''Je remplaçais la saveur sucrée par l’amertume de ton inaccessibilité.''   Hors sujet




 
'' Il était une entente… Une touche…
Des mots non formulés…
Une trace sans emprunte…
Son empreinte.

Je voyais son regard me suivre...
Ses yeux effleuraient mes lignes…
Je sentais..  Sans touchées.. Son esprit timbré…

Ses phrases étaient sans mots.. Ses mots sans lettres.. Ses lettres sans voix
Prononcées, bâclés..
J’entendais le silence murmurer.. Alors que les paroles étaient muettes…
Seule une présence absente ou une absence présente...''




''Avec un brin un peu foncé elle a caché la lueur du jour,
Intimidé par sa couleur, le soleil laissait sa place à la nuit pour la déshabiller …
Couleur café couvrait sa silhouette, n’épargnait que quelques bouts à leur teint originel …
Une toile qui n’attendait qu’une plume trompée dans le désir pour la colorier…
Les pointes de ces cheveux tatouaient sur son corps quelques histoires…
Je ne faisais que regarder… en cachette observer…
 Les mèches se mêlaient… se détachaient… mal coiffés… paresseuses au réveil…
Se basculaient lentement à leur aise matinale…
''


''Serres moi …
Étouffes moi dans tes bras
 Écrase mon corps…
Fais de lui une part du tien
Ou…
Laisses moi faire…
Doucement…
J’attirerai comme un papillon
Je me cacherai quelques part.. En toi.. Dans toi.. Sur toi.. Sous toi…
Je serai toi et tu ne le sauras pas
 Ou…
Comme une tempête je te bouleverserai…
Mes sortilèges je te jetterai…
L’enfer je te montrerai…
Je te casserai.. Et à ma manière je te collerai…
Prends moi…
Juste là .. Mets moi dans tes bras..
Sois le nuage qui enlace le soleil au crépuscule…
Sois une plage, fais de moi ta vague, je le serai sans scrupule…

Serres moi comme une enfant…
Sans mots.. Je ne dirai rien
Sans penser.. N’attends rien
Pas plus que trois petits points…
''

 
''Étouffés entre deux mots …
Quelques points de suspension
Pour suspendre ? … surprendre ?  …
Ou simple silence ?
Pourtant j’entends tes yeux parler …
Trois points bavards qui conjugue leurs verbes aux temps de l’incertitude …
Qui commencent leurs phrases par ‘’peut être ‘’, ‘’ et si’’ ou ‘’il se peut que’’ …
Taches que l’encre a oubliées ou terminaison de maux mal prononcées …''

vendredi

Hors sujet

                                                ‘’ A wit man makes a woman wet. ’’     Salsa




      La lumière était terne, la musique était d’infect goût, la baklawa était trop sucré.
Le noir m’empêchait de te discerner, je distinguais à peine ta voix du bruit du chanteur, je remplaçais la saveur sucrée par l’amertume de ton inaccessibilité.
Tu parlais, tu me parlais, et je ne pouvais admettre que je t’écoutais, de tes lèvres les lettres ruisselaient, les mots dans tes cordes vocales s’accouplaient, donnaient naissance à des phrases, je ne sais plus si elles étaient rimés ou seulement dans mes oreilles elles s’inclinaient au rythme de ton timbre de voix.
J’évitais ton regard, l’analyse de tes mots, l’impact de tes flèches de lettres…
J’étais craintive, inexperte, fallait me cacher après que ton coup me fut fatale.
Je pris mes restes de femme et j’allais danser pour guérir.


     Tu dansais, tu trémoussais, tu étais la seule sur la piste…
Les regards suivaient tes pieds et les hochements de tes seins…
Les applaudissements t’affolaient, pressaient le balancement de ton bassin…
Tu jubilais seule sur la piste, tu jouissais dans le noir, comme si tout t’excitait…
Tu étais seule, mais tu cherchais la compagnie des regards, du désir, de la rage de chiens affamés qui avaient envie de te croquer…


       Promets moi de te recouvrir de ma chair ce soir
Promets moi d’être ton drap pas très loin de tes bras
J’ai envie…
J’ai envie de t’étouffer en une inhalation de parfum, t’asphyxier, t’aspirer, t’avaler,
Dans mon corps te loger, la veuve noire je serais, pour t’accoucher une nouvelle fois
Promets moi de t’approcher, de t’accrocher, de t’arracher…
Promets moi…

« Heureuse de t’avoir connus, bonne nuit. » 
 
« Bonne nuit »

dimanche

café


Café tes yeux
Café ta peau
Ta voix café elle seule peut me réveiller
Ton odeur café m’emplisse de désir d’y goûter
Chaud me brûle les lèvres le café ton baiser
Tes mots amer sans sucre est mon café
Je bois une grande gorgée Je le laisse sur le comptoir me suppliant de boire une autre
Je refuse le souffle de la tasse me fait obéir

Je bois je bois sans le finir

Une promesse secrète de revenir un rendez-vous

Café que je ne bois pas pour rattraper le train mais le train ne passera pas

Café autour d’un jeu de belote avec les chômeurs diplômés sans parler

Dans le café du cartier

S’est refroidis ton café

samedi

Aquae Persianae




C’est toi … ??


Tes maîtresses ne m’ont pourtant jamais dérangée,
Tes amants non plus.

pourtant c'est toi

Serais je sotte par ce désir…

J’évoque les détails de ton corps jusqu'à sentir tes soupires
Je me parfume de cyclamen pour te conquérir
Je dors nue, je m’offre à mon lit pour te voire me revenir,
Brûlé par les flammes de jalousie que j’ai déclenché dans ta foret

Gamine tu m’as connue,
Gamine je me faisais.

Ton enfant je suis,
…Femme je suis.

ADieu les tresses…Amoi la dentelle…

Viens
Les graines que t’as semé sur ma poitrine ont mûris.
Viens
Avant qu’elles ne tombent avant qu’elles ne pourrissent.
Viens
Tant que la terre est encore ferme.
Viens,
Plantes y une germe qu’elle fleurisse.



Je fuis l’odeur fétide de la nuit suivant un parfum de sueur masculine aromatisée
Je tue le sommeil qui m’agresse toute les nuit par des baisers froids
par des caresses animaliers.

Je te cherche dans les maisons de joie où tu passais tes nuits.
Dans un coin du chalet vert ou on t’entendais chanter,
Sur la ‘s9ala’ les nuits d’hiver ou tu pleurais,




Le matin j’oublierai ma démence, ma dépendance…
Après l’heure je me réveillerai
Gorge sèche faute de nudité
Yeux gonflés et cernés faute d’insomnie

Le matin tu te lèveras avant l’heure avec la mosquée et les chats de tes rues
Un jet d’eau sur tes yeux
Sur les feuilles de persil au marché
Sur les roses, que tu ne m’offriras pas, du fleuriste devant la municipalité
Sur le corps sordide d’un vieux au 7ammem a l’eau thermale

A 7h 30 on se voit comme chaque matin

Tu fumes nerveusement ta première cigarette…..
La fumée couvre ta gare

Je passe sans m’arrêter…

Les montagnes ne doivent pas se rencontrer

En toi Boukornine
En moi le mont orgueil



Oui c’est bien toi le seul que j’ai aimé




Merci HAMHAMA pour l’inspiration et pour les photos

jeudi

ode à la memoire (outro)


Qu'est ce qui m'a poussé à écrire ce soir alors que le stylo m'avait laissé depuis quelques mois?
La pétale ou le tabac?

C'était une envie…
Une envie d'amour, une envie d'art.

Ce n'est pas toi qui m’as dis un jour que l'art et le désir avaient les mêmes délires, la même soif, les mêmes tentations,
lorsque le stylo me désobéissait tu venais me chuchoter. En passant tes lèvres sur mon cou sans baisers mais avec une respiration coupée chaude qui me donnait quelques frissons, tu étais proche assez proche pour te sentir, te respirer, assez prés pour m'enflammer sans me toucher.

Tu disais que ma feuille doit me troubler, que je devais l'aimer lorsqu'elle est encore vierge, et après.
Elle devrait me séduire je ne devais écrire que par envie.

Et tu rajoutais c'est la dynamique de l'univers même à la guerre on ne tue et on ne massacre que par envie, la passion de conquérir.

C'était ta philosophie atypique… c'était elle qui m'a conduite à ton abîme.

Et je retourne à mes feuilles mortes, au coup de foudre, au premier coup d'œil,
dans ce bar dans la montagne enchantée d'une ville vénérée.
En une heure j'avais vue en toi la rage, le plaisir, l'attachement puis l'empêchement, l'angoisse et le soulagement, tu ne me remarquais pas. Tu me voyais, sans que ton regard s'arrête à ma vue, sans me regarder.
Il avait pris ton regard, tes mains, tes passions, tu n'aimais que lui, tu ne haïssais que lui, tu passais tes mais avec tendresse des fois et avec violence d'autres, le luth était mon rivale.

Je ne savais comment prendre sa place, un jour j'ai cru avoir gagnée…

C’est lui qui t’a pris ou un autre lit ou ta philosophie qui ne tient plus debout avec ma présence ?

Je n'aurais pas du défier ton oud ce soir, il m'avait menacée sur ma propre montagne celle qui m'avait béni depuis ma tendre enfance, dans ma ville qui me ressemblait par ses défis, son narcissisme, son extravagance cette ville de rêves stockés dans les archives de mémoires et d'autres archives de banques en attente d'un crédit.

Ville des révoltes en mode silencieux.
Ville qui conte plus d' S.D.F, fous et alcooliques piégés entre mer et montagne que de personnes 'normales'.

Ont l'avait laissé cette ville, j'avais laissé ma mémoire, j'avais laissé le levé et le couché de soleil, les ruelles, les petites et grandes maisons, les vendeurs de 'zatla' et les rêveurs de '7ar9a'.
Pour habiter une autre, à la recherche d'une autre vue ou vie… Je ne me rappelle plus bien de tes mots, ils importaient peu ce jour, j'étais heureuse d'être a tes cotée, je n'est même pas fait mes adieux à la ville qui m'a vue grandir je l'ai laissé comme tu m'as laissé…
J'ai honte de revenir aujourd'hui c'est une ville rancunière elle ne m’accueillerai pas elle ne m'accepterai pas …

Ne reviens pas…

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