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samedi

Aquae Persianae




C’est toi … ??


Tes maîtresses ne m’ont pourtant jamais dérangée,
Tes amants non plus.

pourtant c'est toi

Serais je sotte par ce désir…

J’évoque les détails de ton corps jusqu'à sentir tes soupires
Je me parfume de cyclamen pour te conquérir
Je dors nue, je m’offre à mon lit pour te voire me revenir,
Brûlé par les flammes de jalousie que j’ai déclenché dans ta foret

Gamine tu m’as connue,
Gamine je me faisais.

Ton enfant je suis,
…Femme je suis.

ADieu les tresses…Amoi la dentelle…

Viens
Les graines que t’as semé sur ma poitrine ont mûris.
Viens
Avant qu’elles ne tombent avant qu’elles ne pourrissent.
Viens
Tant que la terre est encore ferme.
Viens,
Plantes y une germe qu’elle fleurisse.



Je fuis l’odeur fétide de la nuit suivant un parfum de sueur masculine aromatisée
Je tue le sommeil qui m’agresse toute les nuit par des baisers froids
par des caresses animaliers.

Je te cherche dans les maisons de joie où tu passais tes nuits.
Dans un coin du chalet vert ou on t’entendais chanter,
Sur la ‘s9ala’ les nuits d’hiver ou tu pleurais,




Le matin j’oublierai ma démence, ma dépendance…
Après l’heure je me réveillerai
Gorge sèche faute de nudité
Yeux gonflés et cernés faute d’insomnie

Le matin tu te lèveras avant l’heure avec la mosquée et les chats de tes rues
Un jet d’eau sur tes yeux
Sur les feuilles de persil au marché
Sur les roses, que tu ne m’offriras pas, du fleuriste devant la municipalité
Sur le corps sordide d’un vieux au 7ammem a l’eau thermale

A 7h 30 on se voit comme chaque matin

Tu fumes nerveusement ta première cigarette…..
La fumée couvre ta gare

Je passe sans m’arrêter…

Les montagnes ne doivent pas se rencontrer

En toi Boukornine
En moi le mont orgueil



Oui c’est bien toi le seul que j’ai aimé




Merci HAMHAMA pour l’inspiration et pour les photos

mercredi

Profane




Comme Mohamed lors du ‘wa7i’, j’ai froid.
Mais trop prétentieuse pour demander un drap
De toute façon le ciel ne m’aurait pas entendu,
Il a oublié de m’envoyer la lettre sacrée,
Et l’ange à six cent ails pour couvrir la beauté de mon soleil d’été

Mes lèvres tremblent en prononçant ces mots enchantés
‘Incompréhensiblement’ réuni,
peu, trop et mal rimés, insensés,
vrais

Je ne crois pas au paradis,
ni en enfer et Lucifer,
ni à la paix que je déclare chaque matin,
que je prête au premier passant
sans qu’il me la rende parfois
Je n’y crois pas
Par habitude par foi

J’ai froid jusqu’au cœur,
jusqu’au sourire, jusqu’au plomb de mon crayon noir,
jusqu’au morceau de jazz qui résonne en moi

J’ai froid sans frissons,
la physique n’a pas expliqué cet état,
aurais je dépassé mon domaine de définition,
ou enfreint les conditions
nécessaires mais non suffisantes de mon occupation.

Je sens l’odeur de jasmin, de sueur, de la morgue, de parfum parisien, de poissons pourris dans un train

J’ai le froid d’un lit sans orgasmes,
d’une femme après la ménopause,
d’un pays sans révolte

J’ai un froid discret comme celui d’une montagne corneuse après un baiser échangé avec la neige un hiver de quatre-vingt dix neuf

J’ai froid malgré les prières à l’heure du travail du vendredi et les bières du samedi, malgré le ‘lablebi’ Hlifois, malgré une dizaine de cahiers de 400 pages, malgré le rotationnel , la divergence et laplacien , malgré le jazz, le blues et le metal

Vais-je voir des ange ou des démons, ou une étincelle due au courant d’auto induction a l’ouverture de l’interrupteur …

Ou devrais-je changer d’habitude et ne plus dormir nu les nuits de septembre fenêtre ouverte sans couverture ?

dimanche

Femme seule.




L’heure était été
Le lieu était un lit
Elle invitait les diables

Se parfumait de sueur

Son corps est l’unique seigneur


Un Sahara aride sans visiteurs

Un désert inexploré jusqu'à l’heure
Qu’une goutte de pluie suffit pour le transformer


Un pays que les trésors appauvrissent

Que les guerres civiles détruisent
Que les colonisateurs assouvissent

Qu’elle invite puis combat


Une armée qui se bat
Ignorant pour qui pour quoi

Sans se soucier de l’enjeux
Des quelques victimes mises en jeux


Une femme seule qui a perdu tous ses noms

Qui a perdu sa matricule son numéro de série

Qu’on lui a donnée pour identifiant un gaspillage de prénoms


Elle n’est que féminité gâchée.

samedi

ELLE


Elle, elle détestait les chansons d’amour.

Elle, elle n’a jamais cru à la sincérité des mots, à la franchise des Hommes.

Elle, que gamine, on l’a cru indépendante de féminité.

Elle, qu’on a cru forte et invincible, devenu pus fragile que la toile d’araignée.

Elle, rêve aujourd’hui d’être aimée, on lui a dit qu’elle est une grande fille aujourd’hui, qu’elle doit quitter la solitude, mais elle ne trouve personne pour l’accompagner.

Elle, elle lance des bouts de phrases qu’elle ne sait plus comment terminer.

Elle, elle développe des idées qui restent inachevées.

Elle va, elle vient, elle traine les pieds, elle suit, elle…

Elle perd ses couleurs, ses principes, ces cheveux aussi.

Elle sourit le jour, elle pleure les nuits, invitant le dépit, ressuscitant ses tragédies, aimant à drames assoiffée de larmes, alourdis de peines.

Elle est fatiguée, fatiguée de porter des masques, de se fondre dans la masse, de mentir, mentir même à sa propre personne.

Basculée par le besoin d’être désirée, qui la manipule et conduit ses actes, elle réputée de bien se métriser, elle se trouve confrontée aux besoins du corps, aux chagrins du cœur, effrayée par ses vingt ans qui approchent.

Elle veut arrêter le temps, qu’il ne marque plus sa trace, qu’elle retrouve son enfance, qu’elle retrouve son innocence, qu’elle retrouve celle qu’elle était sur d’elle et déterminée.

Elle veut se débarrasser de la lourde tache qu’on lui a imposée, être femme…

Etre femme sans complexes sans vulgarité non plus.

Etre femme celle qu’on veut mais pas celle qui nous veut.

Etre une femme acceptée par la société, faite avec de la pate à modeler, qu’on adapte aux gouts, aux nouvelles tendances et aux choix de ‘Mr. Tout le monde’.

Elle, elle Femme… ?

Elle, elle qui toujours en désaccord avec son corps, en conflits avec la société, entre soumissions et révoltes elle ne sait plus ou elle en est.

Elle ne sait plus ce qu’elle veut.

Aimer ou être aimée.

Fusionner avec la masse ou se distinguer.

Vivre dans sa boule oubliant le reste ou se soucier des de touts les problèmes de la sphère.

Quais qu’elle veut ?

Pour cette journée, pour sa journée, aujourd’hui, pour ses vingt ans.

Qu’on l’entoure de bonheur qu’on lui offre des fleurs, une fleure, pour raviver son jardin, son cœur, qu’on lui souhaite le bonheur, qu’on lui offre le bonheur, …

Ou qu’il lui souhaite une joyeuse 'année versaire'.

jeudi

Quand l'insomnie s'impose....



Il pleur.

Il plaint son sort.

Il gâche sa vie.

Il laisse passer sa chance, le bonheur aussi.

Son seul allié : le désespoir.

Son meilleur ami : le fidèle dépit.

Et pour amour : qui d’autre que sa chère mélancolie.

Est ce de sa nature de préférer le malheur ?

Lui qui méprisait les faiblesses du genre humain, qui détestait la soumission.

Est-ce de son habitude de côtoyer les peines ?

Lui qui était pétillant de vie, qui gardait le sourire, mais ce dernier l’a quitté.

Et il marche, il cour, il a beau essayer de se sauver de l’abime des esprits perdus, il replonge toujours.

Il fait des souhaits, il rêve de toucher le soleil, on lui brise les ailes.

Il crie fort et haut tout est pour le mieux, mais il a les larmes aux yeux.

Il avait hais ce monde, les masques, les artifices et les mensonges.

Il était dégouté des failles et fêlures, des relations et des rapports de ceux de son genre.

Mais le voila un des leurs…

Ces principes changent comme on change de chemises, son cœur est de plus en plus insensible, il devient sadique et vicieux.

Il savoure les douleurs, il oublie le bonheur.

Ses complexes se compliquent.

Il se hait, il s’aime, il se juge, hystérique, pathétique, il dramatise tout.

Passif en l’admettant, craintif par instinct.

Il lance des rumeurs auxquelles il croie.

Il crée des mensonges, il oublie la vérité.

Il a passé la limite des opposés : d’ange perdu il est devenu le plus diabolique des démons…

Moments d'intimité


L’horaire était exact.
L’endroit était parfait.
Amenant avec moi un seul outil : mes yeux pour prendre quelques clichées.
Le soleil lançait son dernier regard sur la méditerrané.
Le ciel vêtu d’un voile rouge faisant rougir la mer si douce.
Je m’étais invité pour ce moment d’intimité de Dame nature.

Et malgré moi je méditais.

Soudainement les questions basculaient,
les opposés dans ma tête n’avaient plus aucune différence : aimer et haïr sont pareil
puisque tout les deux suscitent de l’intérêt,
puisqu’ils dépendent l’un de l’autre,
puisque tous les deux finissent mal.

Suivre le troupeau ou dévier,
faire ou ne pas faire,
être ou ne pas être :

tout est désormais pareil.
Puisque je ne suis qu’un point du tableau…
Je suis comme cette première étoile qui apparait dans le ciel...
Elle à beau exister,
le jour ou elle disparaitrait
on oubliera qu’elle a existé.

Et me voilà forcé à abandonner
touts les principes que j’avais hérité,
pris par le charme de Dame nature,
elle m’a ensorcelé.

Les fameux " tu dois faire ",
"tu ne dois pas faire ",
le " 3ib" et le "7ram"
tous ce qui a fait ma vie
n’a plus aucun sens aujourd'hui.
Et Je me demandais:
Quesque un " 7ram " ?
Le péché punie par Dieu,
mais oh bon Dieu
je n’ai jamais su si je croyais ou pas en Dieu,
je l’ai toujours prie pour donné,
je n’osais pas y penser.

Et puis le "3ib"
qui t’obligeait à aller ou la société va,
à faire comme elle fait,
à réfléchir comme elle réfléchit ,
mensonge de la société .

J’ai décidé d’enterrer ces principes hérités...
Et pour l’occasion le ciel sortait l’écharpe noire garnis d’étoiles,
la mer aussi était vêtue de noir,
le soleil refusait d’assister au deuil.
Et moi de mon coté je passais la nuit à pleurer
les compagnons des années passées .
Le ciel pleurait aussi,
il était mon seul ami.

Mais au bout de quelques heures il en a eu assez,
il a décidé de changer le décor.
Il variait les couleurs entre rouge orange et violet
mais enfin il choisissait le bleu,
la mer aussi.
Et ils invitaient le soleil pour fêter la nouvelle journée.
Je les regardais étonnée,
je ne savais plus que faire
après avoir perdu mes repères.

Mais Dame nature était si heureuse
qu’elle refusait de me laisser dans le deuil,
elle m’encourageait,
elle m’envoyait quelques rayons de soleil,
elle insistait pour que je commence ma quête dans la recherche de mes propre principes pour enfin comprendre pourquoi « je fais » et pourquoi « je ne fais pas » !

mardi

pessimisme





L'as tu quitté?
Le chagrin, que tu as cru laisser de coté.
Tu te crois guérit?

Peut être tu souris, mais dans ton âme reste beaucoup de dépits,
la noirceur subsiste,
la tristesse s'invite!

Oui tu souris,
tu rigoles mais saurais tu répondre à une question si simple...




Que veux-tu?

Où veux-tu aller?

De quoi est elle faite ta vie?
Est ce dont tu as rêvé?

Tu t'angoisses,
tu rougis,
les mots basculent,
ta langue s'alourdit.


Oui tu ne sais que dire!


Tu te crois toujours fort,
alors qu’une simple reproche t'angoisse,
alors que la mauvaise conscience te chasse!


Tu te crois toujours jeune, en vie
profitant de la vie,

alors que tes 18 ans sont déjà passés,
alors que tes actes sont désormais jugés.


Oui t'as cru pouvoir le quitter ce cher chagrin...


ouvre tes yeux,
tu verras
que ta vie n'est rien que masque de mensonges,
tu verras ces démons innombrables qui portent l'aspect des anges,
et que toi même, tu en fais désormais parti
le temps s'enfuit,
te sens importé,
et tu souris.

Ecoutes!!

Je te parle d'une vie qui bascule,
qui n'existe que pour finir.
Je te parle de rêves disparus,
d'ambitions qui n'ont jamais existé.
Je te parle d'un monde où tous ce qui importe est la matière,
d'un monde ou règne les mensonges cachés dans une cage de verre.
Je te parle d'un jeu où les règles ne sont jamais suivis où les pions sont toi, moi et les autres encore en vie…
Où le juge est Dieu et dont la récompense est le paradis ou l'enfer si tu as mal joué.
Je te parle d'une histoire où il n'y a pas de bien où n'y a rien sauf la haine, la tristesse et le dépit!
Je te parle de toi et tu ne m'écoute même pas.
Je te parle mais tu ne réagis pas.
Mais pourquoi parler si on ne veut pas changer.
Le mal est fait
les jeux sont fait
Le changement est inespéré!

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