
L’heure était été
Le lieu était un lit
Elle invitait les diables
Se parfumait de sueur
Son corps est l’unique seigneur
Un Sahara aride sans visiteurs
Un désert inexploré jusqu'à l’heure
Qu’une goutte de pluie suffit pour le transformer
Un pays que les trésors appauvrissent
Que les guerres civiles détruisent
Que les colonisateurs assouvissent
Qu’elle invite puis combat
Une armée qui se bat
Ignorant pour qui pour quoi
Sans se soucier de l’enjeux
Des quelques victimes mises en jeux
Une femme seule qui a perdu tous ses noms
Qui a perdu sa matricule son numéro de série
Qu’on lui a donnée pour identifiant un gaspillage de prénoms
Elle n’est que féminité gâchée.