mercredi

Profane




Comme Mohamed lors du ‘wa7i’, j’ai froid.
Mais trop prétentieuse pour demander un drap
De toute façon le ciel ne m’aurait pas entendu,
Il a oublié de m’envoyer la lettre sacrée,
Et l’ange à six cent ails pour couvrir la beauté de mon soleil d’été

Mes lèvres tremblent en prononçant ces mots enchantés
‘Incompréhensiblement’ réuni,
peu, trop et mal rimés, insensés,
vrais

Je ne crois pas au paradis,
ni en enfer et Lucifer,
ni à la paix que je déclare chaque matin,
que je prête au premier passant
sans qu’il me la rende parfois
Je n’y crois pas
Par habitude par foi

J’ai froid jusqu’au cœur,
jusqu’au sourire, jusqu’au plomb de mon crayon noir,
jusqu’au morceau de jazz qui résonne en moi

J’ai froid sans frissons,
la physique n’a pas expliqué cet état,
aurais je dépassé mon domaine de définition,
ou enfreint les conditions
nécessaires mais non suffisantes de mon occupation.

Je sens l’odeur de jasmin, de sueur, de la morgue, de parfum parisien, de poissons pourris dans un train

J’ai le froid d’un lit sans orgasmes,
d’une femme après la ménopause,
d’un pays sans révolte

J’ai un froid discret comme celui d’une montagne corneuse après un baiser échangé avec la neige un hiver de quatre-vingt dix neuf

J’ai froid malgré les prières à l’heure du travail du vendredi et les bières du samedi, malgré le ‘lablebi’ Hlifois, malgré une dizaine de cahiers de 400 pages, malgré le rotationnel , la divergence et laplacien , malgré le jazz, le blues et le metal

Vais-je voir des ange ou des démons, ou une étincelle due au courant d’auto induction a l’ouverture de l’interrupteur …

Ou devrais-je changer d’habitude et ne plus dormir nu les nuits de septembre fenêtre ouverte sans couverture ?

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