‘’ A wit man makes a woman wet. ’’ Salsa
La lumière était terne, la musique était d’infect goût, la baklawa était trop sucré.
Le noir m’empêchait de te discerner, je distinguais à peine ta voix du bruit du chanteur, je remplaçais la saveur sucrée par l’amertume de ton inaccessibilité.
Tu parlais, tu me parlais, et je ne pouvais admettre que je t’écoutais, de tes lèvres les lettres ruisselaient, les mots dans tes cordes vocales s’accouplaient, donnaient naissance à des phrases, je ne sais plus si elles étaient rimés ou seulement dans mes oreilles elles s’inclinaient au rythme de ton timbre de voix.
J’évitais ton regard, l’analyse de tes mots, l’impact de tes flèches de lettres…
J’étais craintive, inexperte, fallait me cacher après que ton coup me fut fatale.
Je pris mes restes de femme et j’allais danser pour guérir.
Tu dansais, tu trémoussais, tu étais la seule sur la piste…
Les regards suivaient tes pieds et les hochements de tes seins…
Les applaudissements t’affolaient, pressaient le balancement de ton bassin…
Tu jubilais seule sur la piste, tu jouissais dans le noir, comme si tout t’excitait…
Tu étais seule, mais tu cherchais la compagnie des regards, du désir, de la rage de chiens affamés qui avaient envie de te croquer…
Promets moi de te recouvrir de ma chair ce soir
Promets moi d’être ton drap pas très loin de tes bras
J’ai envie…
J’ai envie de t’étouffer en une inhalation de parfum, t’asphyxier, t’aspirer, t’avaler,
Dans mon corps te loger, la veuve noire je serais, pour t’accoucher une nouvelle fois
Promets moi de t’approcher, de t’accrocher, de t’arracher…
Promets moi…
« Heureuse de t’avoir connus, bonne nuit. »
« Bonne nuit »
Le noir m’empêchait de te discerner, je distinguais à peine ta voix du bruit du chanteur, je remplaçais la saveur sucrée par l’amertume de ton inaccessibilité.
Tu parlais, tu me parlais, et je ne pouvais admettre que je t’écoutais, de tes lèvres les lettres ruisselaient, les mots dans tes cordes vocales s’accouplaient, donnaient naissance à des phrases, je ne sais plus si elles étaient rimés ou seulement dans mes oreilles elles s’inclinaient au rythme de ton timbre de voix.
J’évitais ton regard, l’analyse de tes mots, l’impact de tes flèches de lettres…
J’étais craintive, inexperte, fallait me cacher après que ton coup me fut fatale.
Je pris mes restes de femme et j’allais danser pour guérir.
Tu dansais, tu trémoussais, tu étais la seule sur la piste…
Les regards suivaient tes pieds et les hochements de tes seins…
Les applaudissements t’affolaient, pressaient le balancement de ton bassin…
Tu jubilais seule sur la piste, tu jouissais dans le noir, comme si tout t’excitait…
Tu étais seule, mais tu cherchais la compagnie des regards, du désir, de la rage de chiens affamés qui avaient envie de te croquer…
Promets moi de te recouvrir de ma chair ce soir
Promets moi d’être ton drap pas très loin de tes bras
J’ai envie…
J’ai envie de t’étouffer en une inhalation de parfum, t’asphyxier, t’aspirer, t’avaler,
Dans mon corps te loger, la veuve noire je serais, pour t’accoucher une nouvelle fois
Promets moi de t’approcher, de t’accrocher, de t’arracher…
Promets moi…
« Heureuse de t’avoir connus, bonne nuit. »